Une grande concertation sur l’école inclusive s’est tenue en l’absence notable des organisations syndicales représentant les personnels pourtant spécifiquement dédiés à cette mission : les AESH.
Ce mépris supplémentaire est révélateur du total manque de considération du Ministère vis-à-vis de ces personnels pourtant indispensables à la réussite des élèves en situation de handicap.
Dans le Cantal, à l’initiative des représentantes AESH pour la FSU, un rassemblement s’est tenu mardi 13 juin devant la DSDEN pour exiger la reconnaissance légitime à laquelle ils et elles peuvent prétendre : un vrai statut de fonctionnaire de catégorie B et un salaire à la hauteur du travail accompli.
Les AESH grévistes et quelques sympathisant·es se sont rassemblé·es devant la DSDEN pour dénoncer les nouvelles mesures du gouvernement concernant la fusion d’AESH et d’AED qui deviendraient tous des « Accompagnants à la Réussite Educative » ARE.
Cela représente un volte face complet du métier d’AESH.
La notion de handicap disparaît même de l’intitulé de ce nouveau métier.
Les ARE ne seraient plus limités à l’école car elles et ils pourraient alors cumuler 2 voire 3 métiers en intervenant sur les temps périscolaires (accueil du matin, du soir, temps cantine…etc).
La FSU revendique encore et toujours un meilleur salaire, un vrai statut de la fonction publique, une vraie formation, l’abandon des PIAL, et la mutualisation des moyens.
Après le rassemblement devant la DSDEN, une Assemblée Générale a réuni les AESH inquiet·es pour leur avenir et se posant beaucoup de questions sur cette fusion des métiers.
Ursula et Sandrine
Représentantes AESH pour la FSU