Dans le cadre de la journée d’action à l’initiative de la FSU, l’intersyndicale FSU-Solidaires-FO-CGT Educ a tenu une conférence de presse le mardi 17 janvier.
La question des salaires dans les métiers de l’éducation y a longuement été abordée, tant pour les AESH, les PE, les professeurs du 2nd degré, les personnels administratifs ou encore les infirmières scolaires.
Ces personnels sont mal payés, mal considérés, méprisés.
Les enseignant·es français·es sont parmi les plus mal rémunéré·es en Europe : leur salaire brut effectif est plus faible qu’en Allemagne et que dans la plupart des pays du nord de l’Europe, mais aussi qu’en Angleterre et au Portugal. Pourtant, quel que soit le niveau, les enseignant·es français·es travaillent davantage que leurs collègues européens (900h/an en France en classe, 738h en moyenne dans l’UE et 691h/an en Allemagne).
Les salaires des enseignant·es sont loin d’être équivalents à ceux des autres cadres A de la fonction publique. Il est donc nécessaire et urgent de réparer cette injustice en augmentant les salaires.
D’autre part, au cours de cette conférence de presse, l’intersyndicale a également évoqué la question de la réforme des lycées professionnelles, la future carte scolaire départementale dans le 1er degré (avec un point spécifique sur la Segpa du Collège de la Ponétie à Aurillac) et bien sûr la réforme des retraites.
Afin de porter nos revendications devant la représentation nationale, l’intersyndicale s’est adressée aux députés et aux sénateurs du Cantal. Vous trouverez ci-dessous le courrier :